4-17 février : La Chair, donnée à Bruxelles pour l’inauguration des Folies-Bergère, rue des Croisades, à deux pas de la place de Brouckère. « La pantomime La Chair […] a été interprétée avec conviction par Colette Willy, Christine Kerf et Georges Wague. » (Le Soir, 6 février)
24 février-28 février : La Chair, au Casino-Kursaal de Grenoble.
1er et 2 mars : La Nuit sicilienne, de Lucien Mayrargue, musique de Willy Redstone. Réglée par Georges Wague, cette pantomime a été créée par Christine Kerf le 9 mai 1909, au théâtre Michel, à Paris.
4-7 mars : La Chair, à l’Eldorado de Nice.
5 avril-4 mai : seconde tournée Baret, avec trente villes. Au programme, trois pièces en un acte : La Bigotte de Jules Renard ; La Cruche ou J’en ai plein le dos de Margot, de Georges Courteline et Pierre Wolff (avec Colette Willy et Jacques Marey) ; La Peur des coups, de Georges Courteline (avec Colette Willy et Auguste Mévisto). C’est Courteline lui-même qui dirige les répétitions : « Ce grand écrivain se double, vous le savez, d’un acteur inimitable, dont les moindres indications, les moindres intonations sont pour nous des traits de lumière. Avec lui, on travaille avec joie, avec fierté, sans effort. Je vous assure qu’en sortant de ses mains, j’aurai du talent ! » (entretien « Colette Willy en tournée » Comœdia, 3 avril 1910)
Sido à Colette, le 4 avril : « Je regarde la liste de ton itinéraire et je suis effrayée du nombre de villes où tu vas jouer et je crains que tu aies entrepris une tâche au-dessus de tes forces mais… heureusement, Missy est là. »
Lille, 5 avril
Amiens, 6 avril
Saint-Quentin, 7 avril
Reims, 8 avril
Nancy, 9 avril
Verdun, 10 avril
Belfort, 11 avril : « Ma chère maman, ne t’inquiète donc pas de ma fatigue ! Succès personnel extrêmement vif, mais La Bigote (pièce de lever de rideau dont je ne suis pas) éloigne, par son titre seul, le public clérical qui est nombreux. Je m’en fiche, je touche un cachet fixe, sans intêret sur la recette. Et c’est une rude leçon pour Baret, l’impresario, qui m’a fait cette crasse de prendre La Bigote au lieu de ma pièce En camarades. »
Besançon, 12 avril
Saint-Étienne, 13 avril
Marseille, 14 avril
Nice, 15 avril
Cannes, 16 avril
Menton, 17 avril
Toulon, 18 avril
Nîmes, 19 avril
Montpellier, 20 avril
Toulouse, 21 avril
Bayonne, 22 avril
Pau, 23 avril
Tarbes, 24 avril
Bordeaux, 25 avril
Nantes, 26 avril
Brest, 27 avril
Rennes, 28 avril
Évreux, 29 avril
Rouen, 30 avril
Dieppe, 1er mai
Cambrai, 2 mai
Arras, 3 mai
Boulogne-sur-mer, 4 mai
14 juillet : La Chair, à Ostende.
21-29 septembre : Au Royal-Kursaal de Dijon, La Chair. Colette à Missy: « Hier en répétant j’ai conduit l’orchestre et ça allait bien. Le soir ça a été un désastre, non seulement pour nous, mais pour tous les numéros du spectacle, et c’était un concert de hurlements et de malédictions dans les coulisses ! Cela s’explique tout simplement : nous avons appris que le chef d’orchestre n’a jamais été chef d’orchestre, il est marchand de vin ! »
4-6 octobre : La Chair, à l’Alcazar-Léon Doux de Marseille.
[ ?] octobre : La Chair, à Biarritz.
9-[ ?] octobre : La Chair, à la Gaîté-Montparnasse, à Paris.
22 octobre : Claudine à Paris, à Nice, au théâtre des Capucines.
6-[ ?] décembre : De nouveau La Chair à la Gaîté-Montparnasse.
9 décembre : Au théâtre de la Renaissance, à 16h30, 5e vendredi de la Parisienne. Colette Willy se produit dans des « danses improvisées ». Au même programme : Cléo de Mérode, Paul Franck, Lucien Rosenberg.
16-18 décembre : La Chair, au Casino-Kursaal de Lyon.
21-23 décembre : Au théâtre des Capucines, à Nice, Claudine à Paris.
24 décembre-4 janvier 1911 : Au théâtre des Capucines, à Nice, Colette interprète la danseuse Daphnis dans Xantho chez les courtisanes, comédie en vers de Jacques Richepin, musique de Xavier Leroux. Colette à Missy : « Ce soir je joue encore Claudine et à minuit ½ on répète Xantho, il faut que je sois là pour la musique, et pour connaître le plan dont je disposerai pour danser (un fond d’assiette à dessert, à peu près ?)