Broderie ancienne

A l’exception de « Noces » qui avait été publié quelques mois plus tôt dans l’édition suisse de Gigi et qui sera remplacé par « L’Enfant malade » dans la réédition chez Ferenczi, tous les textes paraissent ici pour la première fois. Fait rare, on ne leur connaît aucune édition pré-originale, ce qui laisse à penser que Maurice Goudeket aura pioché dans la masse des papiers inédits de Colette pour former la matière d’un recueil de circonstances.

Suivant un parcours typique des recueils de cette période, tous les textes seront ensuite réutilisés pour nourrir la matière d’autres ouvrages ou recueils : « Vieux papiers » sera en partie repris dans L’Etoile Vesper, « Noces », « Domino » et « Le Long-Chat » dans les Œuvres complètes du Fleuron.

Le titre, tout comme l’envoi autographe à Jacques Lambert, rappelle le goût de Colette pour la broderie qu’elle aimait à comparer à l’écriture. « Le besoin de faire de la tapisserie et l’invention littéraire se lient d’amitié, puis se séparent, puis se réconcilient », écrira-t-elle dans L’Etoile Vesper.

Un goût apparemment partagé par « le meilleur ami » qui semble en avoir fait le maître mot de ses activités éditoriales…

Colette
1873 - 1954
La Société des amis de Colette est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique. Elle a été créée en 1956 afin de perpétuer le souvenir de Colette et de promouvoir son œuvre. Elle rassemble aujourd’hui plus de 500 membres. Adhérez

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