Les 12 textes réunis ici ont d’abord paru dans Le Matin et dans Paris-Journal entre septembre 1910 et août 1912.
Chiens et chats sont à l’honneur. Toby-Chien et Kiki-la-Doucette ont laissé la place à Prrou la chatte abandonnée, au diabolique Poum et à la maladroite Poucette. Si Colette cède encore à la tentation du dialogue anthropomorphique qui avait fait le succès des Dialogues de bêtes, elle l’abandonne progressivement au profit de la description attentive qui tente de saisir le lien mystérieux entre l’homme et l’animal.
L’ouvrage a été imprimé avec beaucoup de soin par la Librairie des lettres dirigée par Paul Barlet. Malgré un tirage limité à 300 exemplaires, l’ouvrage, qui n’a jamais été réédité (voir n°), est devenu rare, surtout en bonne condition, comme ici. Les textes qui le composent furent intégralement repris en 1916 dans La Paix chez les bêtes.